Colmar à mare,
Dissout de la mémoire
Les cols bleus arimés
Des années noires.
Patron d’usine et diurne,
À claqué la portière
Des accessoires d’auto mobiles,
Des fonds de ligne, des brigades aussi mais mobiles.
Tenus pour coupable de parachutisme d’auré,
Des effets de marge, dans lesquels on était.
Il reste rien de nos vingt ans.
Que reste il de nos vingts doigts,
La vindicte populaire, devrait nous dire
Qu’un homme azerti en vaut deux,
Clavier, papier, ciseaux,
Comment on molotov en DiY,
On reste estomaqué,
Colmar n’est plus hawaï.
Sortir des cercles vicieux,
Des infamies ordinaires,
comment on nourrit sa famille en mode Allal,
cacher, puisque sans confession,
Les buitonis on pris cher de l’inflation.
J’espoir que ça change.
J’ai espéru que ça change.
J’espèrancerai que ça change.
Déjà Brassens l’avait chanté,
Déjà Renaud l’avait chanté,
Déjà Joey star l’avait grogné,
A croire qu’on veut vous remiser au grenier.
Les plafonds de verre des cités,
Se compte en abris bus brisé,
Nahël n’a plus de marche arrière,
Les marches blanches se font rembobiner,
Un élu, un maire, pour glisser la larme,
Mais personne pour hurler l’alarme.
Alors faut que ça brûle, bfm-toi pour exister,
Jets d’artifices, c’est comme un 14 juillet.
Fête de désunion nationale.
Chacun son tiequart,
Chacun son pour soi,
Chacun son pourceau,
Et La république trinque sur votre dos.
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